Séparation et rachat de crédit

août 10, 2020 9:26 Publié par

Le fait que bon nombre de couples décident le concubinage permet de diminuer le taux de divortialité en France. Cependant, selon les statistiques, 45 % des ménages finissent par cette épreuve douloureuse. Outre l’amertume causée par la rupture pacs ou contrat mariage, le problème se pose surtout si le couple a fait un prêt immobilier. Qui conservera le bien si les deux parties sont dans une difficulté financière pour honorer les échéances mensuelles du crédit ? Dans ce cas, le rachat de crédit pourrait être une solution intéressante pour les deux conjoints en séparation.

Si le couple a contracté un crédit immobilier mais au cours de leur vie commune, ils ont trouvé des raisons qui les poussent à divorcer, ils doivent chercher une solution pour s’en sortir avec leur prêt. En, effet, si pour bénéficier le crédit immobilier, la banque a demandé l’engagement de la conjointe ; en qualité de co-emprunteur elle est donc engagée dans le remboursement de ce crédit jusqu’au dernier centime. La banque ne se préoccupe pas du fait que les deux conjoints ont décidé de mettre un terme à leur union, ce qui leur importe c’est le remboursement de leurs crédits. Et comme ils sont mariés sous le régime de la communauté de bien, tous les biens acquis appartiennent aux deux personnes concernées. Face à cette situation, les co-emprunteurs peuvent opter entre la vente de leur résidence, la conservation du bien en indivision en continuant le remboursement comme si de rien n’était, ou le rachat de la part de son ex-conjoint. La première solution est assez difficile à mettre en place car pour vendre un logement à juste prix, il faut du temps. Alors que les créanciers pressent de tous côtés. Si les ex-mariés sont d’accord pour continuer tous les deux le remboursement du crédit afin d’éviter les difficultés. Au terme du crédit et à l’issue de grosse de divorce, ils vont décider à qui va appartenir la maison. Tandis que la troisième solution qui est aussi la plus flexible s’adresse à l’un des ex-époux qui souhaite conserver la pleine propriété du bien. Le rachat de la part de son ex-conjoint se fait via le regroupement de tous les crédits existant avec la soulte. La soulte est la somme d’argent dans le partage de bien qui compense l’inégalité de valeur du bien. Pour connaître ce montant, la personne aurait à demander un tableau d’amortissement aux établissements de crédit qui lui ont octroyé le prêt. Puis, elle aurait à passer par un notaire qui effectuera l’estimation du bien. Après avoir trouvé l’institution bancaire qui acceptera la mise en place de cette sortie d’endettement, elle pourra régler la part de l’autre indivisaire grâce au rachat de soulte. L’avantage de ce refinancement, c’est qu’il a le même fonctionnement qu’un regroupement de dettes. C’est-à-dire que l’emprunteur aura une nouvelle mensualité unique et réduite. Le montant du prélèvement peut en effet diminuer jusqu’à 60 % comparé à ses anciens prêts. A noter aussi que ce type de regroupement de dettes n’est pas réservé uniquement aux divorcés. Il s’adresse aussi aux propriétaires d’un bien en succession, ou à des personnes ayant un héritage en commun.

Dans le cas d’un couple qui décide de ne pas avoir un bien ou un compte commun, la séparation est plus facile sur le point financier. Cependant, si le couple a des enfants et que la procédure de divorce a entraîné des imprévus financiers comme les frais d’avocat, les frais de déménagement etc, la séparation aura un impact sur la finance de la personne qui a la garde des enfants. De plus, si elle aurait à honorer des échéances mensuelles de crédit alors qu’auparavant, les dépenses journalières au quotidien étaient partagées, elle connaître une baisse de son pouvoir d’achat. La situation de surendettement pourrait alors la guetter après la séparation, même si elle n’a souscrit qu’à des crédits à la consommation. Dans ce cas, le rachat de crédit à la consommation ou le regroupement de crédit immobilier est recommandé pour la personne en situation financière difficile. Ce montage financier permet de consolider ses dettes en cours avec les dettes sociales, fiscales et celles issues du divorce. La consolidation de dettes permet d’avoir un nouveau crédit avec une mensualité adaptée à la possibilité de remboursement du candidat au rachat. Le contrat de rachat aura aussi un taux fixe et un étalement de la durée d’amortissement. Cette facilité de remboursement aura pour effet d’améliorer le train de vie du souscripteur à cette solution de refinancement tout en simplifiant la gestion de son budget. En effet, au lieu d’avoir 2, 3 ou plusieurs interlocuteurs selon le nombre de crédits qu’il a souscrits dans des établissements différents, il n’aura qu’un seul interlocuteur et un seul taux fixe.
Voilà pourquoi, nombreuses sont les personnes divorcées qui font appel au rachat de crédit. Selon la banque de France, 35 % des situations d’endettement excessif sont causées par la séparation. Pour équilibrer le budget tout en bénéficiant d’un nouveau souffle pour la gestion de sa finance, il convient de faire appel immédiatement à un courtier dès que l’on a des problèmes à honorer les dettes. Ce défenseur des causes des personnes victimes des accidents de vie peut trouver la solution appropriée pour sortir l’emprunteur de la situation délicate. Par ailleurs, le regroupement de crédit permet non seulement de rétablir son budget, mais également d’avoir une trésorerie supplémentaire pour les emprunteurs qui en sont éligibles.

-Le candidat à l’emprunt peut inclure tous ses prêts et ses dettes dans le rachat de crédit, sauf ses dettes professionnelles. Mais si son taux d’endettement est très élevé, il convient de laisser de côté quelques crédits. Les banques imposent en effet un taux d’endettement à ne pas dépasser de 33 % lors de la souscription à ce montage financier. Avant que la situation financière devienne trop préoccupante, il faut ainsi établir cette demande de rachat de crédit.
-Le fait de recourir à un courtier n’empêche pas aussi le candidat au rachat de faire des simulations en ligne. Cet outil l’aide à estimer son taux d’endettement, le montant de son nouveau crédit, le montant de la nouvelle mensualité à payer etc. Il peut également faire la mise en concurrence du taux effectif annuel global proposé par les établissements de rachat. Ce TAEG est un élément pertinent permettant de juger l’intérêt d’une offre. Plus il est bas, plus l’emprunteur peut obtenir une marge conséquente avec l’opération.
-il ne faut pas oublier que même si son dossier est présenté par un courtier, les banques peuvent le refuser si elles trouvent le refinancement à risques. Pour mettre les chances de ses côtés, il est recommandé ainsi de « purifier » son compte avec les rejets et découverts bancaires ainsi que les incidents de paiement. Le fait d’avoir une situation professionnelle stable avec des revenus élevés pourrait constituer aussi un point positif pour la recevabilité du dossier de la personne. Mais les établissements financiers étudient aussi d’autres paramètres comme l’âge, les revenus mensuels, le nombre d’enfants à charge, le reste à vivre, le nombre des crédits à regrouper.
En somme, il est possible de faire une demande de rachat de crédit après la séparation. Mais il convient de passer par un courtier pour faciliter cette opération financière.


Classés dans :




Classés dans :

Les commentaires sont fermés.